En grandissant a Budapest, Gina Hara n’avait pas de mot pour se definir.
«Geek, en hongrois, ca n’existait pas.» Elle aimait les modeles reduits de trains, les blocs de construction. Elle lisait des revues de jeux video et les X-Men, un des rares comics traduits dans sa langue natale. Lorsqu’un de ses amis l’a initiee aux Sims, bien votre monde s’est ouvert a elle.
Au depart, Gina Hara ne voulait que rarement parler de sa propre experience. Elle voulait juste dresser un portrait de l’univers geek, «aller a l’ecole des nerds», apprendre. Decouvrir ce que i§a signifie cela que cela implique d’«etre fan finie».
Avec sa camera, la realisatrice montrealaise d’origine hongroise a voulu saisir, raconter l’histoire des passionnes de jeux video, de mangas, de figurines, de science-fiction. Mais elle s’est heurtee a drolement plus de silence et de resistance qu’elle s’y attendait. Elle avait de la peine a trouver des intervenants, avait https://datingmentor.org/fr/mature-quality-singles-review/ l’impression d’observer filer le temps.
C’est ainsi que le initiative initiale a devie d’un tableau global a celui des meufs qui adherent a une telle culture.
Pour lesquelles elle avait une montagne de questions. D’ou venaient-elles? Comment avaient-elles grandi? Leurs experiences etaient-elles similaires a toutes les siennes?
Au fil de son periple, elle a rencontre Mariko, qui tient le blogue GamerWife. Puis, Jamie Broadnax, qui a fonde, quant a cette dernii?re, Black Girl Nerds. Et la Dre Anita Sengupta, ingenieure spatiale a la NASA et aspirante astronaute. Qui a ete poussee dans ce metier par son amour de Star Trek, qu’elle regardait religieusement avec le pere. Et dont cette dernii?re voulait «faire une realite». Continue reading “En grandissant a Budapest, Gina Hara n’avait pas de mot pour se definir.”